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Saint Georges terrassant le dragon

Paolo Uccello (1397 - 1475)

1430-35, Peinture sur panneau de bois, 131 x 103 cm

Pourquoi est-ce un incontournable ?

Cette œuvre emblématique de Paolo Uccello est considérée depuis longtemps comme l’œuvre la plus rare de la collection italienne du Musée Jacquemart-André, son chef-d’œuvre.  

Mur de droite en entrant
Salle florentine

Cette peinture sur bois de Paolo Uccello représente Saint Georges transperçant, de sa lance, le dragon qui s’apprêtait à dévorer la fille du roi. Ce thème, d’origine orientale, a été repris par les chrétiens pour symboliser la délivrance de l’église opprimée par le paganisme. Ce combat est un moment important de la légende de Saint Georges. On en trouve de nombreux exemples en peinture, comme en sculpture. Le profil de médaille de la princesse, l’arabesque du dragon qui semble sorti d’un écusson gothique et la représentation du saint sont traditionnels alors que le paysage est traité de façon moderne par l’introduction de la perspective. Cette dualité est très caractéristique de l’art de Paolo Uccello.

En détail

Au centre de la composition, un imposant rocher sépare le paysage en deux. Chaque partie présente des points de fuite, des traitements de la perspective et des arrière-plans différents. Cette complexité au niveau de la perspective est très caractéristique de l’art de Paolo Uccello.

Le saviez-vous ?

Nélie Jacquemart a pu admirer cette toile dans le palais florentin de son antiquaire préféré. Mais, l’œuvre faisant l’objet d’une interdiction de sortie du territoire, Nélie dut attendre la vente londonienne de 1899 pour pouvoir l’acheter.