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Conférence

Georges de la Tour, de la renommée à l’oubli, de la redécouverte à la gloire

Par Robert Fohr

Le 4 jeudi décembre 2025 à 8h30

Conférence menée par Robert Fohr, historien, conférencier

A travers quelque quatre-vingt compositions aujourd'hui identifiées - originaux, œuvres d'atelier, copies et gravures - , et une poétique incomparable, Georges de La Tour s'impose comme une figure majeure de l'art du XVIIe siècle, après avoir sombré dans l'oubli pendant au moins deux-cents ans. Pourtant, la formation de cet artiste lorrain, qui demeure une énigme, la chronologie fragile de son œuvre et le fonctionnement même de son atelier font de La Tour, malgré de nombreuses publications savantes et expositions, un défi permanent pour l'histoire de l'art. Les sources littéraires et visuelles l'œuvre de La Tour, ses liens avec le caravagisme voire la personnalité même du peintre demeurent également matière à débats.

Présentation du conférencier

Robert Fohr

Né à Alger en 1954, historien et historien de l’art de formation, Robert Fohr a été pensionnaire de l’Académie de France (Villa Médicis) à Rome de 1981 à 1983 après des études supérieures au Lycée Henri IV et à l’Université Paris IV.

Auteur du catalogue « Peintures françaises et italiennes du XVIIe siècle des musées de Tours » (Paris, RMN, 1982), de « Georges de La Tour. Le maître des nuits » (Paris, Adam Biro, 1997 ; nouvelle édition entièrement refondue et amplifiée, Paris, Cohen & Cohen, février-mars 2018) et de Daumier sculpteur et peintre (Paris, Adam Biro, 1999), il a été co-commissaire, avec Jean Leymarie, de l’exposition « Daumier e Rouault » (Villa Médicis, 1983-1984). Il a traduit le livre de Francis Haskell « Rediscoveries in Art : Some aspects of taste, fashion and collecting in England and France », Cornell University Press, 1976 (« La Norme et le Caprice. Redécouvertes en art », Paris, Flammarion,1986), a collaboré à la traduction du catalogue d’exposition collectif dirigé par William Rubin, « Primitivism in 20th century art : Affinity of the Tribal and the Modern », New York, MOMA, 1984-1985 (« Le Primitivisme dans l’art du XXe siècle », 2 vol., Flammarion, 1992) ainsi qu’à l’ouvrage collectif dirigé par Alain Gruber, L’Art décoratif en Europe (3 vol., Paris, Mazenod, 1992-1994).

De 1987 à 1992, il a écrit au « Quotidien de Paris » et dans d’autres supports comme critique d’art et historien de l’art. Ensuite il a dirigé le service de la communication et du mécénat de la Direction des musées de France au ministère de la Culture, a assuré, sous la direction de Françoise Cachin, directeur des musées de France, la conception et l’organisation du colloque “Pillages et restitutions. Le destin des oeuvres d’art sorties de France pendant la Seconde Guerre mondiale” (Paris, 1996, actes édités par Adam Biro pour la Direction des musées de France, Paris, 1997). Depuis février 2006 il dirige la mission du mécénat du même ministère. Il poursuit actuellement des recherches sur le peintre Antoine-Jean Gros (1771-1835) d’une part, et sur l’art à Paris en 1580 et 1660, aux origines d’un « art français. », d’autre part. Il a donné de 2001 à 2022 un cours sur le mécénat et les fondations à l’université Paris 1 et il est toujours enseignant à l’IESA-Institut d’études supérieures des arts sur les mêmes sujets. Son livre « Georges de La Tour. Le maître des nuits » a été honoré du Prix Paul Marmottan 2018 de l’Académie des Beaux-Arts.

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Informations pratiques

Tarif : 35 €.
Durée : 1h30 (petit déjeuner de 8h30 à 9h, puis conférence de 9h à 10h). Merci de vous présenter à l’entrée du musée 15 minutes avant le début de la conférence.
⚠️ Conférence en français uniquement.

Attention, les conférences ne donnent pas accès à la visite des expositions et du musée. Pour prolonger votre visite, rendez-vous sur la billetterie du musée Jacquemart-André.